Open Lettre from the President of CONASPEH

Open Lettre from the President of CONASPEH

open letter

OPEN LETTER

To Partners of CONASPEH,

To Newspapers and the Media,

To the Nation,

The National Spiritual Council of Churches of Haiti sends you the blessings of the Lord.  We take advantage of this occasion to share a few words as a sign of good wishes or of spiritual and moral commitment and of sacrifice linking our vocation of prophet and defender of human rights to our faith.

In fact, like every good shepherd in the whole world, his primary concern to go off looking for the lost (actually)  sheep.  He would invite his friends and neighbors to celebrate with him when he shall have found it.   (Luke 15.3-7)

It is equally the cause of all converted persons.   To be converted means to be engaged in the process of liberation of the poor and oppressed, to be committed consciously, concretely and with realism.    This logically requires an organization,  some strategy, and the technical means which can be  used so that the Kingdom of God might become reality in each heart: “To want to be converted without conflict is to deceive oneself and to deceive others.”  One has to face death in order to find resurrection.

Conversion brings identification of contradictory forces which leads to a definitive confrontation.  It is a gift of God which invites us to enter a world of liberty, of life, and shows us the way.  But it is also a human task which demands of us an individual and collective commitment for the construction of this possible new Haiti.  

Nevertheless, there is no definitive liberation; we are condemned to make of our ministry a tool for the liberty of Haitians in a universal way and not limited to a narrow group in the society. 

The National Spiritual Council of Churches of Haiti is preoccupied with all the losses of which our country is the object today: the death of our brothers and sisters; the disparagement which is ours in foreign countries, reducing us to a pitiable servitude; the humiliation which we suffer in our flesh extends to wherever we are.  It affects out intimate self, our transcendent being, our person.  We are reduced to an animal existence.  Instead of enjoying the liberty to which God has destined us, created in his image, we are dominated by others; under the yoke of the most powerful nations; giving our institutions the feeling of dependence.   It is a subjugation, in a way, of the divine image which constitutes the person.  

In the view and knowledge of our leaders, who become used to it, ignore it, and even are accomplices!  Without the slightest regret or change on their part; without any remission or punishment.    

This situation is clearly unacceptable and intolerable; the moment comes when the weight of this evil conduct provokes tears, cries of sorrow, call for a rapid and real liberation, so that we might be organized into an ever stronger nation.  

The year 2010 will be good and prosperous if we engage ourselves now to work together, to resolve the problems, overcome our differences, and eliminate the spirit of winning battles, because our vision of today is our future of tomorrow.     

In place of good wishes, let us commit ourselves for the good of our nation, alongside all who struggle.  Already our churches and our millions of members have done this through community services, prayers, and the young people.  

Let us pray and act day after day, without letting up; let us follow our Savior with love and faith, so that we might rediscover all that we have lost.    

Patrick Villier, CONASPEH President

 

LETTRE OUVERTE

Aux Eglises Protestantes, Aux Partenaires du CONASPEH, A La Presse, A la Nation,

Le Conseil National Spirituel des Eglises d’Haïti vous envoie les bénédictions du Seigneur.

Nous profitons de cette occasion pour vous adresser ses quelques mots, en signe de souhait ou d’engagement spirituel, moral, et  de sacrifice liant a notre foi, notre vocation de prophète et de défenseur des droits humains.

En effet, comme tout bon berger du monde entier, son souci primordial est de partir à la recherche de la brebis (acquis) perdue; Inviterait ses amis et ses voisins à célébrer avec lui quand il l’aura trouve. (Luc 15.3-7).

C’est également la cause de tous les convertis. Etre convertis, cela veut dire s’engager dans le processus de libération des pauvres et des opprimes, s’engager lucidement, concrètement et avec réalisme. Ce qui requiert logiquement une organisation, de la stratégie, et des moyens techniques qui peuvent être requis pour que le royaume de Dieu devienne réalité dans chaque cœur : « Désirer se convertir sans conflit équivaut a se tromper soi-même et a en tromper d’autres ». Il faut affronter la mort afin de parvenir à la résurrection.

La conversion apporte une identification des forces contradictoires qui amène une confrontation définitive. C’est un don de Dieu qui nous invite à entrer dans un monde de liberté, de vie et nous en montre le chemin. Mais elle est aussi une tache humaine qui exige de nous un engagement individuel et collectif à la construction de cette nouvelle Haïti possible. 

Toutefois il n’est point de libération définitive ; nous sommes condamnes à faire de notre ministère un outil pour la liberté des Haïtiens de manière universelle et non restreinte a un groupe étroit de la société.

Le Conseil National Spirituel des Eglises d’Haïti est préoccupé par toutes les pertes dont notre pays en est l’objet aujourd’hui: la mort de nos frères et sœurs; l’avilissement qui est notre en terre étrangère, nous réduisant a une pénible servitude; l’humiliation que nous subissons dans notre chair s’est étendue ou l’on est. Elle atteint notre moi intime, notre être transcendant, notre personne. Nous sommes réduits à une existence animale. Au lieu de jouir de la liberté que Dieu nous avait destinée, en tant que créées a son image, nous sommes dominées par d’autres ; sous le joug des nations les plus puissantes ; donnant à nos institutions le sentiment de dépendance. C’est une mainmise en quelque sorte, sur l’image divine que constitue la personne.

Au vu et au su de nos dirigeants qui s’en habituent, s’en passent et voire complice. Sans aucun regret  ou changement de leur part ; sans aucune rémission ou punition.

Cette situation est manifestement inacceptable et intolérable, vient le moment ou le poids de cette mauvaise conduite provoque larmes, cris de douleur, appel à une libération rapide et réelle, afin que nous organisions en une nation de plus en plus forte.

L’année 2010 sera bonne et prospère, si maintenant nous nous mettons ensemble à travailler, a résoudre les problèmes, nos différents et a éliminer l’esprit de gagner les batailles, car notre vision d’aujourd’hui est  notre futur de demain.  

En lieux et place des souhaits, engageons-nous pour le bien de notre nation et aux cotes de tous ceux qui luttent. Déjà nos églises et nos millions de membres l’ont fait à travers les services, les prières et les jeunes.

Prions et agissons jour après jour sans bronche, suivons notre Sauveur avec amour et foi, afin que nous retrouvions tout ce dont nous avons perdu.

Rev. Patrick Villier, Président CONASPEH